Tom Carlile, ambassadeur équestre Isuzu

Cette année encore, vivre l’expérience Équita fut sympathique (et fatiguant). Durant ces 5 jours intenses, éleveurs et propriétaires de chevaux, centres équestres, cavaliers et médailliers nous ont fait le plaisir de nous rendre visite sur le stand que nous partagions avec Starterre Équestre et l’équipementier Humbaur. Parmi eux, Thomas Carlile, champion de France, cavalier, éleveur et ambassadeur de la marque Isuzu.

Bonjour Thomas Carlile, pouvez-vous nous parler un peu de vous et vous présenter à nos lecteurs ?

Thomas Carlile ambassadeur IsuzuBonjour, je suis un grand passionné, d’équitation bien évidemment mais également de sports mécaniques, de F1, de grands prix, de rugby et de foot.

Ma passion pour les chevaux remonte à mes 10 ans. J’ai été initié à la pratique du cheval durant mes colonies de vacances d’été. Je pratiquais déjà, comme beaucoup d’enfants, différentes disciplines : le foot, le basket, le vélo, le judo… J’étais un touche à tout, mais là, j’ai véritablement été “mordu” par l’animal et l’équitation en général. De retour à la maison, j’ai demandé à mes parents de m’inscrire dans un club local.

Aujourd’hui, la passion, alliée à un entraînement intensif, m’a amené à un palmarès dont je suis fier : 3 titres de champion du monde de jeunes chevaux en 2014 et 2015, une finale de la Coupe des Nations en individuel, une médaille de bronze en équipe aux Championnats d’Europe de 2015 et 2 titres de champion de France.

Comment passe-t-on de la passion à la compétition ?

Je suis un compétiteur dans l’âme. Tout petit, je jouais au Monopoly pour gagner et perdre une partie m’arrachait quelques larmes ;-) J’ai donc tout naturellement envisagé très tôt l’équitation comme un sport de compétition et disputé mon premier concours à 13 ans.

Le jour où mes parents m’ont emmené voir un Concours Complet à Burghley en Angleterre a été le déclencheur. Je suis tombé fou amoureux de cette discipline et j’ai intégré le centre équestre de Marie-Reine Perie à Toulouse spécialisé dans la préparation aux concours. J’y ai suivi une formation intense dans la perspective d’une carrière sportive de haut niveau. Puis, à 18 ans, je suis parti une année en Angleterre afin de m’y entraîner auprès de cavaliers et de coachs expérimentés.

A 19 ans, je suis revenu à Toulouse, ma ville natale, avec mon premier projet. Je loue alors quelques box et je “bricole” avec quelques chevaux. Puis déménagement à Le Lion d’Angers, où je suis toujours, grâce à mes parents qui m’aident à booster ma structure qui compte aujourd’hui 7 employés et 25 chevaux.

« le cheval est un diamant brut qu’il faut affiner pour gagner des épreuves »

Mon travail aujourd’hui consiste à “travailler le cheval” pour l’amener au plus haut niveau de compétition des concours complets. Pour schématiser, le concours complet est l’équivalent du triathlon en version équestre. Il s’agit pour le cavalier et sa monture de disputer trois épreuves : dressage, cross country et saut d’obstacles. J’ai créé en parallèle un élevage de chevaux.

Quels sont vos projets futurs ?

J’ai fondé ma société Carlile Complet Eventing. J’ai eu la chance d’être toujours bien entouré et d’avoir su choisir de bons chevaux. J’ai partagé de très bons moments avec eux et avec mon équipe. Mon ambition est de continuer sur cette même lancée, de créer un espace encore plus performant en qualité de vie pour mon équipe et pour mes animaux. Avec l’objectif de pérenniser notre renommée et nos performances, devenir les plus compétitifs possible au niveau de la compétition.

Vous êtes aujourd’hui l’ambassadeur équestre des pick-up Isuzu, pourquoi avoir choisi cette marque ?

Quand Isuzu m’a présenté le pick-up D-Max, j’ai immédiatement vu l’intérêt du double emploi que je pouvais en tirer. C’est un véhicule qui me ressemble beaucoup par ses côtés polyvalents et performants. Avec un budget de fonctionnement raisonnable, je suis heureux d’avoir trouver un véhicule qui présente à la fois les qualités d’une voiture personnelle et d’un outil professionnel.

Je fais beaucoup de route et j’apprécie le confort au quotidien du D-Max. Mais une fois arrivé aux écuries c’est de performances de tractage dont j’ai besoin. Avec mon pick-up, je peux tracter une remorque de 3,5 tonnes, c’est à dire avec 4 chevaux, sans compter le chargement d’une tonne de matériel dans la benne du pick-up !

Autre atout, les 4 roues motrices qui me permettent aussi bien d’aller chercher les poulains dans les prés que de transporter le fourrage, le matériel et les aliments. Et ce, sur tout type de terrains et quelque soit la météo !

“Avec mon pick-up, je ne crains plus les intempéries”

Je me retrouve parfaitement dans ce véhicule. Comme entrepreneur, j’optimise mon budget et mes charges avec un véhicule unique. Et l’homme proche des animaux et de la nature que je suis apprécie le moteur du D-Max qui, au delà de ses performances, répond aux préoccupations d’aujourd’hui en termes d’économie et d’écologie.

Un grand merci Thomas Carlile et au plaisir de suivre vos prochaines compétitions !

Clap de fin sur Équita, et ça tombe bien…. On a tout vendu !

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Interview by Eric Lecreux Starterre Lyon
Rédactrice NatCordeaux
Crédit Photo Gilles Vitry