Marion Andrieu triomphe au rallye des Cîmes sur son Isuzu D Max préparé par son père

Le papa, Philippe Andrieu est un passionné de 4×4, de sport auto et de mécanique, la fille a hérité de ce virus de la compétition tout terrain et, si tous les deux  travaillent dans la société Ashika, les loisirs les réunissent pour que Marion puisse disputer le championnat de France de rallyes TT dans les meilleures conditions.

Concessionnaire ISUZU pour 9 départements autour de Murat en Auvergne et à la tête  de la société ASHIKA pour l’importation et la distribution de pièces et accessoires destinés aux véhicules tout terrain, Philippe dévoile des talents de préparateur hors pair, quand il s’agit de mettre à disposition de sa fille une monture en capacité de faire la différence sur les 10 courses du championnat de France.

En route vers le titre en 2016 ?

En 2015 déjà, à 25 ans Marion se fait remarquer et se classant seconde à ce trophée 4×4 du championnat de France et cette année, les choses semblent pas mal parties, qu’on en juge plutôt : 7 épreuves disputées, 5 victoires, 1 abandon  et 1 quatrième place sur 20 concurrents.

Nous prenons contact avec Marion au lendemain du prestigieux et très difficile Rallye des Cimes, où l’équipage Marion Andrieu- Clémence Favy  a, une fois encore, fait la différence.

Avec une simplicité assez déconcertante Marion raconte :

Le parcours (12 spéciales) de cette soixantième édition du rallye des Cimes était sans doute le plus difficile de tout le championnat. Avec la sécheresse c’était très cassant et, comme en plus il faisait très chaud, il fallait combiner attaque et économie de la voiture pour accrocher la tête de course. Nous disposions de quatre personnes pour l’assistance. Finalement tout s’est bien déroulé et nous gardons ce fabuleux souvenir de la montée mythique du col de la Madeleine : sublime.

D’ores et déjà Marion  se projette dans le futur avec  les trois épreuves restant à courir : Dunes et marais à Royan ; 7 Vallées à Arras ; Plaines et Vallées à Evreux.

 Rien n’est joué, le classement demeure très serré et nous n’avons pas le droit de casser » lance-t-elle, bien décidée à ne pas laisser  échapper le titre.

On peut faire confiance au papa pour que l’ Isuzu D-Max soit préparé aux petits oignons. On sait qu’il passe tout son temps libre à peaufiner la bête de course et, qu’il n‘a laissé le soin à personne d’autre d’effectuer le gros travail consistant à renforcer le châssis, les suspensions et les transmissions. Le montage d’une boîte séquentielle et la préparation moteur, ainsi que l’installation des protections et l’aménagement spécifique du poste de pilotage, ont complété le travail.

Marion mesure la chance qu’elle a de pouvoir compter sur son papa, lui-même ancien pilote, pour lui faciliter grandement la tâche. Chargée de marketing dans la société, elle peut disposer du temps nécessaire pour reconnaitre et disputer les épreuves. En retour, tout en assouvissant une passion totalement partagée, la jeune fille très sportive contribue à démontrer les vertus de solidité et fiabilité du D Max, que Ashika distribue efficacement dans cette belle région auvergnate.

Alain Monnot | Crédit photographique : Pierre-Alex  Barcoisbide