Comme nous l’avons vu dans les rubriques précédentes, Isuzu a su choisir pour ses D-Max des solutions techniques, visant à apporter à l’utilisateur des garanties concernant la solidité et la fiabilité et rendant ainsi, pour des professionnels, l’utilisation très efficace.
Aujourd’hui, nous abordons une autre facette tout aussi importante, à savoir le traitement des émissions polluantes (le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures imbrûlés (HC), les oxydes d’azote (NOx) et les particules (PM)), émissions mises sur la sellette par les autorités européennes, notamment pour les combattre efficacement.
Face à ces exigences réglementaires, ayant pour objectif de réduire les émissions d’oxyde d’azote (NOx) -plus importantes sur les moteurs diesel que ceux à essence, les constructeurs ont eu le choix entre deux technologies modernes : le Lean Nox Trap, plus communément piège à NOx ou le SCR (pour Selective Catalytic Reduction).
Pour le fonctionnement des systèmes avec catalyseur, faut-il rappeler qu’un additif s’avère nécessaire afin de convertir les NOX en eau et en azote. Or, cet AdBlue, Isuzu n’en a pas voulu pour ses D-Max, ne voulant pas imposer à ses clients cette contrainte de rechargement et la charge financière supplémentaire.
Alors, c’est une conception toute nouvelle des moteurs diesel des D max, qui a permis d’adopter ce système Lean NOx Trap, (imprégné de métaux précieux comme le platine, le baryum ou le rhodium), fonctionnant comme un stockeur d’émissions polluantes, associé à un catalyseur. En réinjectant pendant quelques secondes du mélange plus riche dans l’absorbeur d’oxydes d’azote, les NOx sont poussés vers le catalyseur, puis carbonisés.
Là encore, les utilisateurs de D Max Isuzu peuvent rouler sans souci, ni frais de recharge d’AdBlue, en étant assurés du respect des normes environnementales durcies et, tout en bénéficiant des atouts aussi précieux que la robustesse, la puissance et la fiabilité des moteurs Isuzu, ainsi conçus.
Alain Monnot
Photos : Gilles Vitry et Stephane Lecreux
