Taxi marc Fournier

On avait déjà vu le D-Max assaisonné à toutes les sauces pour des usages professionnels extrêmement divers, mais voir circuler sur les routes du département de l’Indre un taxi D-Max homologué en bonne et due forme a de quoi surprendre. C’est bien pourquoi Lepickup.fr a demandé à Marc Fournier, revendeur membre du réseau à Pouligny Notre Dame, de nous raconter cette belle histoire, débutée en février 1987 par la reprise d’un petit garage de campagne dont l’activité avait cessé.

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Taxi marc Fournier
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Ecoutons donc Marc Fournier poursuivre le récit d’une vie professionnelle assez peu banale.

« Quand j’ai pris la décision de me lancer dans cette affaire, le garage était constitué juste d’un hangar couvert en tôle ondulée avec de la terre battue au sol et aucun outillage. La chambre de commerce de l’Indre m’a alors vivement conseillé d’adjoindre l’activité de taxi. C’était chose courante à l’époque  que le garagiste de campagne exerce également la fonction de taxi, avec l’autorisation délivrée dite «  petite remise ».

Le compteur taxi n’existait pas pour ce genre de service. On notait, sur un petit carnet, nos courses calculées à l’aide du compteur kilométrique de l’auto de service. Celle-ci était reconnaissable à son petit logo « R » en rouge avec le nom la commune indiqué sur un petit disque blanc, apposé sur le pare choc avant et arrière. »

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Dix ans plus tard, les affaires évoluent et Marc développe une activité de dépannage et remorquage, tout en faisant évoluer son activité « taxi », qu’il destine au rapatriement des personnes en cours de dépannage. C’est bien vu puisque cette activité complémentaire de dépannage se développe rapidement. Ainsi, des partenariats sont établis avec les compagnies d’assistance automobile.

Notre garagiste, bon samaritain des échoués de la route, saute le pas en 2011 en réussissant le diplôme de chauffeur de taxi, puis en se dotant de véhicules dédiés et donc équipés spécifiquement avec globe lumineux, taximètre…

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Nous comprenons la démarche, cher ami mais quand et pourquoi vous voit-on assurer ce genre de service avec  un D-Max ?

« C’est bien simple. étant distributeur de la marque Isuzu depuis 2007, quand nous avons ajouté cette activité taxi, nous avons joint l’utile à l’agréable en mettant un Isuzu D-Max aux couleurs taxi. Depuis cette période, nous en sommes à notre troisième véhicule et nous ne regrettons pas ce choix, croyez-moi ! ».

Le D-Max plébiscité par les clients

« Nous ne cherchons pas à développer plus cette activité de taxi, afin de ne pas gêner les entreprises voisines, exclusivement « taxi ». Nous ne réservons donc nos courses qu’aux sociétés d’assistance automobile. Par contre là, nous brillons d’excellence par le choix de ce véhicule D-MAX. En effet, lorsque nous rapatrions des personnes suite à une immobilisation de leur véhicule (panne, accident), très souvent, nous avons affaire à une petite famille, avec beaucoup de bagages. De plus, il n’est pas rare d’avoir à rapatrier également un van chargé de 1, 2, ou 3 chevaux ou bien une remorque, une caravane, un bateau sur remorque, et là c’est extra, puisque nous pouvons prendre en charge toutes les personnes et le matériel en une seule fois.

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Vous savez, le pickup ISUZU D-MAX double cabine est idéal pour cette prestation, son coffre gigantesque (avec le hard top), sa capacité de charge et de traction nous permettent de faire face sans difficulté à bien des situations délicates. De plus, les naufragés de la route apprécient le confort et la sécurité de notre D-Max, et malgré l’aléa de la panne ou de l’accident ils se montrent très satisfaits de ne pas avoir à se séparer soit de leur animal, des vélos ou de bagages encombrants. »

Dans le cadre de ces opérations menées en relation avec les services d’assistance des compagnies d’assurance, le D-Max du garage Fournier est sollicité en moyenne 3 fois par jour ouvrable environ. Lors des week-ends, quand les agences de location sont fermées, le dépannage direct se prolonge souvent par des reconduites au domicile en taxi, ce qui entraine alors de « belles courses, souvent de plus de 400 kilomètres ».

Pas étonnant que notre garagiste-taxi n’ait pas trop le temps de s’adonner à sa passion du sport auto et à la restauration d’une Chevrolet Camaro Z 28, conforme  en tout point à celle sortie  dans les années 1978-82. Là, nous abordons une autre histoire, qui nous conduira une prochaine fois, du taxi à la course, pour laquelle Marc Fournier fut, en son temps, mécanicien.

Alain Monnot

Crédit photographique : Gilles Vitry, Stephane Lecreux, Marc Fournier

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